BIOTOPE chênaie de Courmes - Alpes Maritimes-moyen pays- Octobre 2010

le Charme-Houblon 

 

 Ostrya carpinifolia (Corylacées ou Bétulacées) - nom vernaculaire Charme-Houblon - ostrya commun, ostrier

- originaire d'Europe, d'Asie mineure, du Caucase -

- famille du noisetier (Corylus avellana) et aussi classé dans famille du bouleau (Betulacées) d'après Flore Bonnier

      PHOTO André DUBOIS

  fruits à l'automne (octobre)

 De croissance rapide, arbre pouvant atteindre 15 à 20 m, Ostrya carpinifolia se rencontre dans le Sud de la France, plutôt en moyenne montagne,  sur terrain calcaire, sol caillouteux, ingrat ; résistant à la sécheresse, il cohabite avec le chêne pubescent.

Espèce monoïque, avec chatons mâles + 5 cm  apparaissant à l'automne, alors que les châtons femelles + courts s'ouvrent en même temps que les feuilles en avril 

 

Les fruits forment des grappes pendantes , petits cônes d'abord blanc, virant au brun à l'automne. 

Les feuilles dentées, rappelant celle du charme, et les infrutescences pendantes ressemblant à celles du houblon, ont donné son nom commun à l'arbre.  Ecorce gris cendré, bois dur, résistant

 

Autre espèce :  Ostrya virginiana, originaire d'Amérique du N. dont le bois très dur est utilisé pour fabriquer maillets, poteaux..

 

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BIOTOPE forêt de cèdres du plateau de la  Caume à St Rémy de Provence -Bouches du Rhône - Octobre 2010

 Le Cèdre de l'Atlas 

 

  Cedrus atlantica (Pinacées ) - nom vernaculaire Cèdre de l'Atlas, cèdre bleu, Cèdre d'Algérie, originaire d'Algérie, d'Afrique, de l'Himalaya -

                

  Utilisé comme arbre de reboisement sur les premières pentes du Ventoux, ce conifère a ensuite été planté un peu partout, dans le Luberon. Arbre de grande longévité, pouvant vivre 200 à  500 ans, on rencontre même des sujets de 2000 ans.

Moins massif que le Cèdre du Liban, il présente d'abord dans sa jeunesse, une forme conique pour ensuite étaler ses rameaux.

 

 PHOTO Bernard Merlin

 Espèce monoïque, (fleurs mâles & femelles sur le même sujet) dont l'anthèse (floraison) a lieu à l'automne en bourgeons allongés (mâles) et coniques (femelles) 

Les fruits sont des cônes dressés, constitués d'écailles qui se détachent, laissant  subsister l'axe sur les rameaux.

 

Autre espèce : Le Cèdre du Liban, introduit en France par Bernard de Jussieu,  en 1734 au Jardin des Plantes de Paris,  le Cèdre de l'Himalaya, ou Cèdre Deodar, très odorant, utilisé à la construction des palais et temples indiens.

 

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BIOTOPE forêt de Maures - châtaigneraie de Notre Dame des Anges -Var - novembre 2010

 Le Châtaignier

  Castanea sativa (Fagacées) nom vernaculaire L'arbre à pain, originaire du sud et du sud-est de l'Europe , mais on le trouve aussi dans le Limousin et en Bretagne, notamment.  Pour info : sativa (cultivé,e)

                 photo Gilda Micale

 Cet arbre majestueux, de la même famille que le hêtre, et le chêne, est un arbre à grand développement, dont le bois a jadis été utilisé pour réaliser les charpentes de bateaux, car imputrescible. Arbre des terres pauvres et siliceuses, de moyenne montagne, jusqu'à 1000 m, il aime la chaleur .

 

On trouve dans les Maures, sur le plateau Lambert, en Italie, sur les pentes de l'Etna, des sujets centenaires, et même millénaires, aux troncs fortement striés

 

 Espèce monoïque, (fleurs mâles & femelles sur le même sujet) ;  la feuille simple caractéristique, dentée atteint souvent 20 cm. 

 

  Les fruits,  ogroupés par 2 ou 3 sont contenus dans une bogue ; le fruit transformé en confiserie, prend l'appelation de marron, (crème de marron, marron glacé..) On fabrique aussi avec ces fruits de la farine, utilisée en pâtisserie, mais aussi pour faire du pain. Ne pas confondre avec le fruit du marronier, comestible, mais immangeable !  

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BIOTOPE plateau du Mont Boron - janvier  2011

 Le Caroubier

Ceratonia siliqua (Fabacées, ancien nom légumineuses) nom vernaculaire "le figuier d'Egypte", "la fève de Pythagore"

 Originaire d'Afrique du Nord,  le Caroubier a longtemps été cultivé  pour ses fruits, les caroubes - mot arabe ayant donné son nom à l'arbre-  qui servaient de nourriture aux animaux et dont on fait de la farine. En pharmacopée,  cette farine était (est ?) employée comme adjuvant dans les biberons, pour traiter certaines affections intestinales, et dans l'industrie alimentaire, comme additif dans les glaces, et enfin en diététique, car elle ne contient pas de gluten. 

 

     gousses de caroubier               feuille composée de caroubier

 

La graine de caroube, contenue dans une gousse, a aussi été utilisée comme unité de poids en joaillerie -le carat- car toutes les graines contenues dans les gousses sont de poids identique (200 mg)

 

  Espèce thermophile, la limite septentrionnale, chez nous se situe à Menton ; en effet, le Caroubier ne tolère pas de gel durable.

  C'est un arbre trapu, de petite taille -4 à 6 mètres- persistant, à tronc robuste, qui se ressème d'abondance. 

 Les graines sont contenues dans des gousses, comme toutes les plantes de la même famille, les légumineuses (pois, genêts, glycine, lupin...). Une seule espèce,  dioïque (arbre mâle et arbre femelle), à floraison estivale.  

On peut en voir de beaux specimens à St Raphaël, au Marché République et près du Lycée Saint Exupery. 

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BIOTOPE  côteaux calcaires de  "Plan de Cuques" (plaine à blé (?) colline arrondie) -Bouches du Rhône-  février 2011 

 Le Chêne Kermès - Quercus coccifera  - famille des Fagacées (pour info, Fagus, c'est  le Hêtre) -  nom vernaculaire "chêne à cochenille", "chêne de garrigue"

 

 Originaire des pays de le Méditerranée,  le Chêne kermès est un arbuste persistant, bas, de la garrigue.

 

 Ce chêne porte le nom de la cochenille -Kermes vermilio- (dérivé d'un mot arabe"al-girmiz" - qui l'a longtemps parasité et qu'on utilisait pour produire une teinture rouge écarlate, principalement en Languedoc. (En latin, "coccum": la cochenille, et "coccinus" : écarlate)

 La feuille est petite, coriace (syn. épaisse), piquante et ondulée. le fruit est un gros gland contenu dans une cupule couverte d'écailles raides.          

Caractéristique des pentes rocailleuses, sèches, le Chêne Kermès est une plante de lumière, et l'arbre de substitution du chêne vert, qu'il remplace après les incendies.

D'autres informations très intéressantes à lire dans un article de la Société d'horticulture de l'Hérault. 

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BIOTOPE  terres cristallines de l'Estérel -  mars 2011 

 Le Mimosa blanchissant - Acacia dealbata - famille des Fabacées (ancien nom des Légumineuses : toutes les  plantes qui produisent des gousses) -  nom vernaculaire "Mimosa des fleuristes"

  Originaire d'Australie, il est ramené en Angleterre à bord du navire de James Cook de retour de sa 1e expédition en 1771 ; les Anglais le cultivent sous serre, et en 1867 l'apportent sur la Riviéra française, à l'occasion de leur villégiature hivernale. 

  On a beaucoup planté de mimosas, dans le Tanneron et sur les collines de Grasse, et dès l'entre-deux guerres, les mimosistes du Var et des Alpes maritimes vont en développer le commerce en l'expédiant dans le monde entier.  Il est exploité aussi par les parfumeurs, et "l'absolu" (l'huile essentielle) se retrouve dans de grands parfums, comme le "N° 5" de Chanel,   "Champs Elysées" de Guerlain, notamment.

 Il s'est propagé un peu partout, jusqu'à menacer la flore locale, tout comme son congénère, l'Eucalyptus, lui-aussi considéré comme envahisseur, car se reproduisant et se propageant rapidement ; de plus ces espèces  "invasives" sont très facilement inflammables.

   Mimosa du jardin d'Hanbury

  Il existe environ 1200 espèces de mimosas, et la collection nationale se trouve à Bormes les Mimosas ; il s'agit de la pépinière de Gérard Cavatore, qui en propose plus d'une centaine. Les mimosas se multiplient par semis, par bouturage, par greffage ; beaucoup d'espèces cultivées dans les jardins, sont greffés sur l'Acacia dealbata, celui qu'on trouve dans l'Estérel, en particulier.

  Particulièrement exubérant cet hiver, il a bénéficié des abondantes pluies, qui ont gonflé ses boutons floraux : les glomérules.

  une espèce originale de Mimosa : Acacia karroo (syn. horrida = rébarbatif !) à la floraison estivale (juil/août) et aux longues épines blanches : 7 cm, difficile d'en faire des bouquets !

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