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Un séjour riche en découvertes historiques, et aussi un dépaysement au coeur de l'Occitanie, proche géographiquement, mais inconnue de nous, voisins méditerranéens...
JOUR 2 : Chateau de PUILAURENS
Passage par les Gorges de Pierre Lys, pour rejoindre le le Château de Puilaurens, un des principaux bastions cathares des Corbières et de la vicomté des Fenouillèdes.
Pendant la répression du catharisme, il servit de refuge aux derniers cathares, rescapés de Montségur.
Le château accessible par une série de chicanes et d'escaliers en calade, - qui le mirent à l'abri de toute attaque et invasion - domine la verdoyante vallée de la Boulzane
Après la 1e rando de notre séjour, dans la belle forêt voisine ...
...nous prenons la direction des Gorges de Galamnus, où se cache l'Ermitage Saint Antoine...
....et sa chapelle troglodytique
Retour à l'Espinet par le fameux Pic de BUGARACH...(ex-futur ?) piste d'atterissage pour les... Extra-terrestres !
"C'est qu'il y a 2 églises : l'une fuit et pardonne.. l'autre possède et écorche ; c'est celle qui fuit et pardonne qui tient la droite voie des apôtres, elle ne ment, ni ne trompe. Et cette Eglise qui possède et écorche, c'est l'Eglise romaine..." Anne Brenon "Petit précis de Catharisme"
à suivre..
Martine
ALBUM - 2e partie - (clic sur le lien)
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Balade littorale, du Fort de Brégançon, repaire de brigands, jusqu'à nos jours...sur son "presqu'ilôt" - depuis qu'on lui a flanqué une digue - jusqu'au Château qu'il était censé protéger.
La météo incertaine, sera finalement clémente et même estivale...
.. et les paysages paradisiaques de cette côte de l'Ouest varois, sont une découverte pour la plupart d'entre nous. De grandes propriétés abritent châteaux et demeures de la Belle époque..
..mais le côté sauvage domine, et n'est pas entravée par la pression immobilière...
Une pause pour un premier-dernier bain et un pique nique à la "JC Limet" (en plein "cagnard", mais avec vue..)...
..alors que d'autres apprécient l'ombre bienfaisante d'une pinède et la compagnie d'un goéland "rieur"
... au loin Le Cap Léoube qu'on n'atteindra pas... et le Château éponyme qu'on contemplera, de loin, aussi..
Retour par les chemins de traverse, pour les plus intrépides, et ceux qui préfèrent l'ombre..
.. qui aurant ainsi le privilège de découvrir le Château de Brégançon
... sa chapelle
et sa cour d'honneur
Au final, une belle journée, malgré une balade écourtée : à redécouvrir une prochaine fois, depuis... le Cap Léoube !
Martine
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2e épisode de la série sur les maisons forestières de l'Estérel.
Comment et où furent-elles construites ?
- Fin XIX ème les forêts n’occupent plus que 15% du territoire national, la volonté de redonner à la France de belles forêts se traduisit alors par l’embauche de nombreux gardes forestiers, cantonniers et ouvriers et l’implantation de leur logement au sein des massifs pour une efficacité maximale.
Dans l’Estérel, en 1872, Auguste Mutterse, nommé à 21 ans garde forestier des eaux et Forêts en charge du reboisement de ce massif, sut convaincre son administration centrale du bien fondé d’un maillage serré de constructions afin d’avoir sur place le personnel nécessaire pour un travail productif de réimplantation de la végétation, mais aussi pour une surveillance accrue des chantiers de levage de liège, pour lutter contre le braconnage et minimiser les risques d’ incendie.
Après appel d’offre auprès des architectes, un seul modèle fut retenu. Toutes les maisons seront ainsi construites selon un même plan : maison et dépendances devront pouvoir loger deux familles et afin d’assurer une autonomie de vie de quelques semaines en cas de mauvais de temps posséder une porcherie, un poulailler, une écurie, un fenil et un four à pain. Construite près d’un point d’eau (source ou puits), chaque maison forestière, tout en ayant une vue dégagée pour permettre la surveillance des alentours, devait permettre à ces habitants de jouir d’un terrain cultivable suffisamment grand pour une petite culture vivrière. Judicieusement réparties sur l’ensemble du massif, les maisons furent construites avec les matériaux de proximité, certaines en rhyolithe rouge ou blanche d’autres en grès rosé. Baptisées selon le lieu d’implantation, leur nom gravé sur une plaque de marbre fixée sur la façade indiquait le secteur d’action du garde qui l’habitait. Une exception cependant…La maison forestière de la Duchesse.
- La « Duchesse », huitième maison forestière à être construite, faillit rester dans les cartons. Un changement de direction à la tête de l’administration générale bloqua les crédits, la cause invoquée : « pas indispensables en ce lieu ! ». A. Mutterse apprenant que le nouveau directeur en tournée dans le sud de la France devait se rendre à une réception mondaine donnée par une richissime duchesse cannoise, demanda à celle-ci de plaider sa cause auprès de son prestigieux invité. La petite histoire ne dit pas comment cette riche et belle personne s’y prit, mais la huitième maison fut construite et porta le nom de « Maison forestière de la Duchesse ». De plus les crédits furent débloqués et les autres maisons construites dans la foulée, quatorze au total réparties autour et dans le massif :
- dans l'Estérel ocidental : la MF de Palayson
- dans l'Estérel oriental : les MF de La Louve, des Cantonniers, du Malpey, de la Duchesse, des Trois Termes, du Trayas, du Dramont, du Gratadis, de Roussiveau, de Malavalette et des Charretiers ; et aussi des "cantines" - construction rudimentaires, - celles du Porfait, et celle de la Pointe de l'Observatoire.
Toutes terminées avant la fin du XIXème siècle, elles étaient reliées par un téléphone interne et un réseau de chemins carrossables, si bien que Auguste Mutterse, devenu inspecteur des eaux et forêts pouvaient diriger efficacement ses équipes et mener à bien sa tache de reboisement sur l’ensemble du massif, d’ailleurs en peu de temps l’Estérel reprit des couleurs et fut rapidement un atout supplémentaire pour une économie florissante tournée vers le tourisme.
NDLR : concernant la MF de La Duchesse, elle a, en fait, bénéficié d'un don de la Duchesse de Vallombrosa qui en posa la première pierre..
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N'oubliez pas de retarder vos montres d'une heure ; à 7h du matin, il sera 6 h : on gagne une heure de sommeil !
Au départ du hameau de Cabasson, cette randonnée offre des vues imprenables, sur la côte, mais aussi sur des propriétés et des domaines prestigieux appartenant aux familles royales du Luxembourg et de Belgique,ou encore, sur la demeure présidentielle de Brégançon.
D'abord cccupé par les Grecs, (-400 av.JC) cet îlot a servi de repaire aux pirates, puis aux Ligures, du fait de sa situation protégée Un fort y est construit au XIe siècle. Au XVe siècle, il appartient au Comté de Provence, avant d'être légué au Roi de France, (Louis XI).
Saccagé pendant la Révolution, il reste propriété de l'Etat, puis, est restauré et réarmé par Napoléon, pour protéger la rade de Toulon.
Le plus souvent occupé par l'armée, le site reçoit la visite du Général de Gaulle, le 25 août 1964, pour les cérémonies du 20ème anniversaire du débarquement allié.
C'est le député-maire de Saint Raphaël, René Georges Laurin, qui demande le classement de Brégançon en résidence présidentielle, en 1968.
Une belle balade littorale du Fort de Brégançon au Cap de Leoube - et en arrière plan, le Château de Brégançon - ancienne ferme du Marquisat de Brégançon, dont le fief était le Fort, fut acquis en 1816 par un membre de la famille SABRAN. Hermann Sabran, avocat, fit le projet de construire un hôpital à la mémoire de sa fille unique morte à l’âge de 9 ans. L’éloignement d’Hyères et le manque d’eau, l’obligèrent à choisir un autre lieu et ce fût la presqu’île de GIENS, dont l’hôpital Renée Sabran est bien connu, aujourd’hui -
A ne pas manquer !
Martine
NB : en cas de météo pluvieuse, la rando serait annulée
RV à 8H30 parking du centre commercial du Golf-Attention au changement d'heure !
Le topo de la rando
RENS. & INSCRIPTIONS : JC LIMET 04 94 54 68 29
le BULLETIN D'OCTOBRE la METEO de DIMANCHE - l'itinéraire
Coût estimé : 7 €/personne - temps estimé : 1 h20 depuis Fréjus
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Un séjour riche en découvertes historiques, et aussi un dépaysement au coeur de l'Occitanie, proche géographiquement, mais inconnue de nous, voisins méditerranéens...
JOUR 1 : CARCASSONNE
Arrivée dans la Cité médiévale aux fortifications imposantes, depuis la ville basse, la Bastide, fondée par Louis IX.
C'est de la Cité des seigneurs de TRENCAVEL (déb. XIe siècle) que partira la croisade, voulue par Saint Louis. contre les hérétiques cathares, dirigée par Simon de Montfort, vicomte d'Albi, de Béziers et de Carcassonne...
..et ensuite que sévira l'Inquisition menée jusqu'au début du XIVe siècle.
Nos prochaines étapes nous feront découvrir quelques unes des forteresses royales qui surveillaient la frontière aragonaise et qui, servirent de refuge aux derniers cathares : PUILAURES, AGUILAR, QUERIBUS, PEYREPERTUSE et THERMES.
Carcassonne, la cité céleste.. le début de notre périple en PAYS CATHARE !
" Les Cathares ne se reconnurent jamais comme cathares, ils ne se désignèrent jamais eux-mêmes comme des Purs... Les Bons Croyants, des Bons Chrétiens, comme ils s'appelaient aimablement entre eux." Anne Brenon "Petit précis de Catharisme"
à suivre..
Martine
ALBUM - 1e partie - (clic sur le lien)
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Un message à faire passer ? Vite ! un mail et via le "vracInfos" du BLOG, les infos circulent entre les adhérents !
le séjour en PAYS CATHARE...
- Pour notre sortie touristique du samedi 12 à FOX, je vous propose un déjeuner dans un restaurant typique autour d' un menu constitué de "TAPAS" vin et café compris pour 20 €
- Si vous êtes intéressés, prière me le faire savoir rapidement (au + tard samedi) par mail ou tél :
martine.mournard@wanadoo.fr - 06 12 52 40 21
- Concernant la composition des minibus, vous allez recevoir la répartition et toutes les infos utiles par mail
...Programme d'octobre, rectificatif :
Pour la sortie de JC Limet au CAP DE LEOUBE , il faut lire :
- dénivelé 100 m
- tél pour joindre JC Limet : 04 94 54 68 29
Pour la balade de JC Limet dans le Domaine des Demoiselles, une dégustation est prévue
A bientôt,
Martine
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Une rando dans le haut-pays niçois, pour aller découvrir les Gorges de l'Estéron, taillées par les eaux vertes de la rivière éponyme. Une occasion de découvrir les villages typiques de Bouyon et Les Ferres, villages perchés...
...ainsi que le site de la Clue de la Cerise.
NB : en cas de météo pluvieuse, la rando serait annulée
le topo de la rando
RENS. & INSCRIPTIONS : BERNARD MERLIN 04 94 95 84 11
le BULLETIN de SEPTEMBRE la METEO de DIMANCHE -l'itinéraire (autoroute /sortie ST LAURENT DU VAR)
Martine
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Un nouveau thème pour cette rentrée des balades du mardi , qui touche au patrimoine, moins prestigieux que les châteaux, mais tout aussi passionnant : les maisons remarquables, et pour commencer cette série, les maisons forestières de l'Estérel.
Quand, pourquoi et pour qui ont-elles été construites ?
Pour répondre pleinement à cette question il nous faut connaître quelques rudiments de l’histoire des forêts en France.
C’est parce que nos belles forêts qui couvraient la majeure partie du pays se dégradaient rapidement pour cause de surexploitation par l’ensemble de la population (bois pour les constructions terrestres et marines, écobuages pour agrandir les terres agricoles, multiplications des petits métiers de la forêt mais aussi chasses, braconnages, incendies) que dès 1291 Philippe Le Bel (roi de France de 1285 à 1314) créa le service des « eaux et Forêts ». En 1346, les premières lois d’un « code forestier » vinrent en appui à ce service de protection des forêts.
La dégradation des forêts se poursuivant et s’intensifiant malgré tout, Colbert, (ministre de Louis XIV de 1664 à 1671) créa le concept de « Forêts Domaniales » en 1669, afin de préserver au moins une partie des forêts de France. Cependant le plus grand propriétaire terrien du pays n’était pas le Roi mais l’Eglise. En effet depuis de nombreuses années le Pape distribuait des « Indulgences » (« passeport pour le Paradis ») aux nobles peu scrupuleux qui payaient en retour par la cession de vastes domaines. Les paysans et habitants des bourgs avaient pris l’habitude d’utiliser les ressources de ces terres boisées souvent loin des abbayes à laquelle elles étaient rattachées, et le code forestier ne s’appliquait pas à ces forêts privées.
En 1789, la confiscation des biens de l’Eglise par l’Etat enrichit grassement le domaine forestier de celui-ci. Il fallut redoubler d’efforts pour freiner la perte de la couverture végétale et amorcer le reboisement. Les nouvelles lois du « code forestier »publiées en 1827 interdirent alors jusqu’au ramassage de bois mort et feuilles sèches dans les forêts domaniales. S’en suivit alors une série de longs procès entre l’Etat et les communes, procès qui aboutirent dans les années 1840 au partage de l’espace forestier entre le Domanial et le Communal. Le « code forestier » ‘s’épaissît encore au fil des années, les lois s’appliquant à l’un et/ou à l’autre des espaces forestiers (les dernières lois ont été ajoutées en 2001 et 2012). Le service des eaux et forêts quant à lui, devint en 1966 l’Office National des Forêts, l’ONF maître d’œuvre actuel de la gestion de nos espaces forestiers domaniaux et communaux …Les maisons forestières appartiennent à l’ONF
L’Estérel, est un bel exemple de cette histoire. Pendant huit siècles la majeure partie du massif était propriété de l’Evêque de Fréjus .L’Eglise partageait les bénéfices de l’exploitation de ses bois avec les habitants des villes et villages voisins, cette exploitation sans mesure avait mis à mal la couverture végétale du massif complètement disparue par endroit. Devenu propriété de l’Etat en 1789, l’accès au massif fut interdit aux villageois. Les procès entre les communes et l’Etat aboutirent en 1848 au partage du domaine forestier : 60Km2 restèrent Domaines de l’Etat, 80 Km2 furent distribués entre les communes avoisinantes : Saint-Raphaël, Fréjus, Les Adrets, Bagnols en forêts et Puget sur Argens (le massif couvre environ 340 Km2, le reste est donc privé).Il fut très difficile de remettre en état les forêts ravagées par des années d’exploitation sans règlementation. Les gardes des eaux et Forêts s’y employèrent et c’est l’un d’entre eux, le jeune Auguste Muterse, natif d’Antibes, qui, préconisa dans les années 1880 la construction des maisons afin de loger au cœur du massif domanial, gardes et cantonniers pour une rentabilisation maximale du travail de repeuplement végétal du massif. Une plaque commémorative honore ce garde forestier devenu inspecteur durant son service.
Nous savons maintenant pourquoi et pour qui ces maisons ont été construites …Nous verrons le mois prochain, où, quand et comment !
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Une belle découverte que ce séjour dans un site moins connu du Verdon, depuis Baudinard,jusqu'à Quinson, les moyennes gorges du Verdon...
JOUR 1
Au départ du village de Baudinard, notre 1e randonnée nous fait découvrir une campagne riche en histoire..
... et une nature exceptionnelle, préservée, au bord du Verdon
Arrivée à Montpezat,le petit village médiéval posé sur la colline qui domine les eaux émeraude, du Verdon
JOUR 2
Depuis le village de Montpezat, descente à pied vers le Verdon, pour découvrir l'autre berge ...
et enfin les 2 berges à la fois, depuis la rivière !
JOUR 3
Journée "tourisme" pour ceux qui n'ont pas eu peur de la pluie - une légère ondée, vite chassée par le vent d'ouest - pour aller visiter le coquet village de Bauduen
et le tout aussi charmant village de Régusse...
qui a habillé ses fiers moulins, pour les adhérents de NATURE, PASSIONS !
A feuilleter l'ALBUM du séjour dans le VERDON (clic sur le titre)
Martine
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